Voici une compilation de sources tirées de Bilbo concernant les mets et boissons citées en TdM, ainsi que divers ustensiles à objectif culinaire. Certains aliments et ustensiles parmi les plus simples (comme le pain...) qui reviennent ne sont pas toujours recités. Vu le nombre limité de données, il me parait plus adéquat de considérer que le manger est plutôt uniforme pour nos reconstitutions, afin de pouvoir composer un menu à partir d'aliments provenant indifféremment de Vert-Bois ou du monde hobbit... J'ai néanmoins, dans la mesure du possible, tenté de différencier les sources des aliments dans les listes suivantes. Je rappelle que je n'ai travaillé qu'à partir de la VF (traduction de Ledoux).

Mets

Chez Bilbo :
Vin rouge
Bière blonde
Bière brune
Thé
Café
Confiture de framboise
Tarte aux pommes
Mince-pies avec du fromage
Pâté de porc
Salade
Gâteau à l’anis
Œufs
Poulet
Cornichons
Scones beurrés
Biscuits
Jambon
Pain
Roties
Bacon


Episode des trolls :
Mouton
Pâté
Lard
Mûres


Passés les Monts Brumeux :
Mûres
Noix
Baies d’aubépine
Oseille, thym, sauge, marjolaine
Fraises des bois
Lapin, lièvre
Poisson
Mouton, agneau
Il y a des hardes de cerf avant Vert-Bois
Vaches et bœufs élevés au sud de Vert-Bois
Escargots
Cram (chez les Hommes du Lac : biscuit qui se conserve indéfiniment et censé bien soutenir, il est dur à mastiquer et pas agréable à manger).


Chez Beorn :
Crème (caillebottée)
Miel
Hydromels
Miches
Noix
Farine
Fruits secs
Biscuits de longue conservation (d’une recette secrète à base de miel, ils donnent soif mais permettent de voyager loin avec de faibles quantités)


Chez les Elfes de Vert-Bois :
Pain, viande et eau pour les prisonniers.
Vin (issu des vignes de hommes (notamment Dorwinion) et de leurs parents du sud (Lothlorien ?))
Beurre
Pommes (transportées en fûts)


Aliments apparaissant dans des expressions lexicales* :
Gelée fondante
Citron
Saucisson

*je me suis attaché à considérer les expressions lexicales des personnages mais pas celles du narrateur de l'histoire qui fait des références par ailleurs par trop anachroniques, par exemple pour le pistolet à bouchon...


Ustensiles


Chez Bilbo :
Bouteilles (avec bouchon)
Plats
Couteaux, cuillers, fourchettes
Verres
Assiettes
Nappe
Casseroles
Marmite


Episode des trolls :
Pichets


Chez Beorn :
Bols
Nappe
Ecuelles
Cuillers de bois et couteaux
Récipients scellés (pour les fruits secs)
Pots de terre rouges (pour le miel)
Bougies de cire d’abeille rouges


Chez les Elfes de Vert-Bois :
Coupes


Au Royaume sous la Montagne :
Bols
Pots à vin
Cornes à boire



Pour la question des fourchettes en dehors du monde hobbit enfin, je serais assez tenté de dire que les Nains devaient en avoir l'usage, attendu qu'à deux reprises ils en font mention dans leurs chants (chants destinés à Bilbo, me direz-vous, mais tout de même cela est assez significatif à mon sens). De plus, il n'est pas rare de voir des Nains en Comté d'après quelque allusion que l'on trouve lors du voyage vers l'est de nos compagnons : d'où une influence culturelle qui peut être plus importante (ceci n'étant pas extensible aux Nains des Monts de Fer, bien entendu).


Grimbold, pour vous servir


Nota : si quelque modérateur voulait bien passer cette compilation en post-it ce serait gentil...

Comme j'ai fait un relevé rapide dans le SdA pour le jeu en ligne que j'administre (Turambar), je vous le colle ici aussi à l'état brut. Si quelqu'un a le courage de synthétiser
(Il n'y a peut-être pas tout, mais ça fait déjà un bon morceau je crois )

Citation :

Sam, toutefois, n'avait aucune objection contre le lapin, et il le dit. Du moins contre le lapin cuit. Tous les hobbits savent faire la cuisine, car ils commencent à apprendre cet art avant leur alphabet (que beaucoup n'apprennent jamais), mais Sam était bon cuisinier, même selon la norme hobbite, et il avait fait une bonne partie de la cuisine du camp au cours de leurs voyages, quand il y en avait la chance. Il portait toujours avec espoir une partie de son matériel dans son paquet: un petit briquet, deux petites casseroles peu profondes s'emboîtant l'une dans l'autre, à l'intérieur une cuiller de bois, une courte fourchette à deux dents et quelques brochettes, et, caché au fond du paquet dans une boîte de bois plate, un trésor qui se raréfiait: du sel. Mais il lui fallait du feu et aussi d'autres choses. Il réfléchit un moment, tout en sortant son couteau, qu'il nettoya et aiguisa, puis il se mit en devoir d'apprêter les lapins. II n'allait pas laisser Frodon dormir seul même pour cinq minutes.
«Ah, Gollum, dit-il, j'ai une autre tâche pour vous. Allez donc remplir ces casseroles d'eau et rapportez-les-moi! »
«Sméagol ira chercher de l'eau, oui, dit Gollum. Mais pourquoi le hobbit veut il toute cette eau? Il a bu, il s'est lavé»
«Ne vous occupez pas de cela, dit Sam. Si vous ne pouvez pas le deviner, vous ne tarderez pas à le découvrir. Et plus vite vous irez chercher l'eau, plus vite vous l'apprendrez. N'allez pas abîmer une de mes casseroles ou je vous réduis en chair à pâté»
Pendant l'absence de Gollum, Sam regarda de nouveau Frodon. Il donnait toujours tranquillement, mais Sam fut alors frappé surtout par la maigreur de son visage et de ses mains. «Trop mince et tiré qu'il est, murmura t’il. Ça ne convient pas à un hobbit. Si je peux faire cuire ces lapins, je vais le réveiller»
Sam rassembla un tas de la fougère la plus sèche, puis grimpa le long du talus pour récolter un fagot de brindilles et de bois mort, une branche tombée d'un cèdre au sommet lui fournit un bon approvisionnement. Il coupa quelques blocs de tourbe au pied du talus juste au-delà de la fougeraie, creusa un trou peu profond et y mit son combustible. Habile à manier son silex et sa mèche, il obtint vite une petite flambée. Elle ne produisait que peu ou pas de fumée, mais répandait une senteur aromatique. Il se penchait juste sur son feu, l'abritant et le garnissant de bois plus lourd, quand Gollum revint, portant avec précaution les casseroles et grommelant.
II posa les objets, puis vit soudain à quoi Sam était occupé. Il poussa un cri sifflant et parut pris en même temps d'effroi et de colère. «Ach! Sss non! Cria t’il. Stupides hobbits, fous, oui, fous! Ils ne doivent pas faire ça! »
«Faire quoi? » Demanda Sam, surpris.
«Pas faire les vilaines langues rouges, siffla Gollum. Du feu, du feu! C'est dangereux, oui, c'est dangereux. Ça brûle, ça tue. Et ça amènera des ennemis, oui»
«Je ne pense pas, dit Sam. Je ne vois pas pourquoi ça le ferait, si on ne met rien d'humide dessus qui produirait une fumée épaisse. Mais si ça le faisait, ça le ferait. Je vais courir le risque, de toute façon. Je vais faire un ragoût de ces lapins»
«Cuire les lapins! S’écria Gollum, consterné. Abîmer la belle viande que Sméagol vous a gardée, le pauvre Sméagol affamé! Pourquoi faire? Pourquoi faire, stupide hobbit? Ils sont jeunes, ils sont tendres, ils sont bons. Mangez-les, mangez-les! » Il saisit le plus proche des lapins, déjà dépouillé et posé près du feu.
«Allons, allons! dit Sam. A chacun sa façon. Notre pain vous étouffe, et le lapin cru m'étouffe, moi. Si vous m'en donnez un, il est à moi, vous comprenez, et je peux le cuire si j'en ai envie. Et je l'ai. Vous n'avez pas besoin de regarder. Allez en attraper un autre et mangez le à votre fantaisie dans un endroit écarté et hors de ma vue. Ainsi, vous ne verrez pas le feu, je ne vous verrai pas, et nous serons tous les deux contents. Je veillerai à ce que le feu ne fume pas, si cela peut vous réconforter»
Gollum se retira en grommelant et se perdit dans les fougères. Sam s'affaira sur ses casseroles. «Ce qu'il faut à un hobbit avec le lapin, se dit-il, ce sont des herbes et des racines, surtout des patates sans parler du pain. Les herbes, on peut en trouver, apparemment»
«Gollum! Appela t’il doucement. La troisième fois rachète tout. J'ai besoin d'herbes» La tête de Gollum sortit des fougères, mais il n'avait l'air ni serviable ni amical. «Quelques feuilles de laurier, du thym et de la sauge feront l'affaire avant que l'eau ne bouille», dit Sam.
«Non! répondit Gollum. Sméagol n'est pas content. Et Sméagol n'aime pas les feuilles malodorantes. Il ne mange pas d'herbes ou de racines, non mon trésor, pas tant qu'il n'est pas affamé ou très malade, pauvre Sméagol»
«S'il ne fait pas ce qu'on lui demande, Sméagol va aller dans de la vraie eau chaude, quand celle-ci va bouillir, gronda Sam. Sam lui fourrera la tête dedans, oui mon trésor. Et je lui fêtais aussi chercher des navets et des carottes, et des patates aussi, si c'était la saison. Je parie qu'il y a des tas de bonnes choses qui poussent à l'état sauvage dans ce pays. Je paierais cher pour une demi-douzaine de patates»
«Sméagol n'ira pas, oh non mon trésor, pas cette fois ci, siffla Gollum. II a peur, et il est très fatigué, et ce hobbit n'est pas gentil, pas gentil du tout. Qu'est ce que des patates, mon trésor, hein, qu'est ce que des patates? »
Des pommes de terre, dit Sam. Les délices de l'Ancien, et un rudement bon lest pour une panse vide. Mais vous n'en trouverez pas, alors ce n'est pas la peine de chercher. Mais soyez le bon Sméagol : allez chercher les herbes, et je penserai plus de bien de vous. Qui plus est, si vous changez de conduite et que vous vous y teniez, je vous ferai cuire des patates un de ces jours. Oui : du poisson frit et des frites servies par S. Gamegie. Vous ne pouvez pas refuser ça»

«Si, on peut. Abîmer du bon poisson en le roussissant. Donnez-moi du poisson maintenant, et gardez les sales frites! »
«Oh, vous êtes désespérant, dit Sam. Allez dormir! »
Il dut finalement chercher lui même ce qu'il lui fallait, mais il n'eut pas à aller loin, il ne fut pas obligé de perdre de vue l'endroit où se trouvait son maître, toujours endormi. Sam resta un moment assis à rêvasser, tout en s'occupant du feu jusqu'à ce que l'eau bouille. La lumière du jour crût, et l'air devint chaud, la rosée disparut du gazon et des feuilles. Bientôt les lapins découpés mijotèrent dans leurs casseroles avec les herbes en bouquet. Sam s'assoupit presque à mesure que le temps passait. II les laissa mijoter près d'une demi heure, les tâtant de temps à autre de la fourchette et goûtant la sauce.
Quand il jugea que tout était prêt, il retira les casseroles du feu et s'avança à pas de loup vers Frodon. Celui ci ouvrit les yeux tandis que Sam se trouvait au-dessus de lui, puis il sortit de son rêve: encore un doux et irrécouvrable rêve de paix.
«Salut, Sam! Dit-il. Tu ne te reposes pas? Y a t’il quelque chose qui cloche? Quelle heure est il? »
«Environ deux heures après le lever du jour, dit Sam, et bien près de huit heures et demie aux pendules de la Comté, peut-être. Mais rien ne cloche. Bien que ça n'aille pas tout à fait comme je voudrais: pas de provisions, pas d'oignons, pas de patates. J'ai un peu de ragoût pour vous, et du brouet, Monsieur Frodon. Ça vous fera du bien. II faudra le prendre dans votre gobelet, ou directement dans la casserole, quand il sera un peu refroidi. Je n'ai pas apporté de bols, ni rien de convenable»
Frodon bâilla et s'étira. «Tu aurais dû te reposer, Sam, dit-il. Et il était dangereux d'allumer du feu dans ces parages. Mais j'ai vraiment faim. Hmm ! Le sens je d'ici? Qu'as tu fait cuire? »
«Un cadeau de Sméagol, dit Sam: Une couple de jeunes lapins, mais j'ai l'impression qu'il les regrette maintenant. Il n'y a toutefois rien d'autre pour aller avec que quelques herbes»
Sam et son maître s'assirent juste à l'intérieur de la fougeraie et mangèrent leur ragoût dans les casseroles, partageant la vieille fourchette et la vieille cuiller. Ils se permirent chacun un demi morceau du pain de voyage des Elfes. Ce repas leur parut un festin.
«Hui phu ! Gollum! appela Sam, et il siffla doucement. Venez donc. Il est encore temps de changer d'avis. Il en reste, si vous voulez goûter du ragoût de lapin» Il n'y eut pas de réponse.

Chez Tom Bombadil :

Citation :

Voici ma belle dame! Dit-il en saluant les Hobbits. Voici ma Baie d'Or vêtue de vert argent avec des fleurs à sa ceinture! La table est elle mise? Je vois de la crème jaune et des rayons de miel, du pain blanc et du beurre, du lait, du fromage, des herbes vertes et des baies mûres récoltées. Cela nous suffit il? Le souper est il prêt?

A Bree (Livre I Chap 9)

Citation :

Lavés, ils étaient autour de bons et profonds pots de bière, quand M. Poiredebeurré et Nob reparurent. En une seconde, la table se trouva mise. Il y avait de la soupe chaude, des viandes froides, une tarte de mûres, des pains frais, des tranches de beurre et un demi fromage bien fait, de la bonne et saine nourriture, aussi bonne qu'aurait pu la fournir la Comté, et assez familière pour dissiper chez Sam les derniers restes de méfiance (que l'excellence de la bière avait déjà fortement allégée)

En Ithilien (Livre IV Chap 5)

Citation :

Après tant de voyages, de campements et de jours passés dans les terres sauvages et solitaires, le repas du soir sembla un festin aux hobbits: boire du vin doré pâle, frais et bouqueté, manger du pain beurré, des viandes salées, des fruits secs et du bon fromage rouge, les mains propres, et avec des couteaux et des assiettes propres! Ni Frodon ni Sam ne refusèrent rien de ce qui leur était offert, non plus qu'une seconde portion, ni même une troisième. Le vin coulait dans leurs veines et leurs membres fatigués, et ils se sentaient heureux et le cœur léger comme il ne leur était pas arrivé depuis leur départ du pays de Lorien.

A MT (Livre V Chap 1)

Citation :

Ils eurent là du pain, du beurre, du fromage et des pommes: les dernières de la réserve d'hiver, ridées, mais saines et douces, et une gourde de bière fraîchement tirée, avec des écuelles et des gobelets de bois: Ils mirent le tout dans un panier d'osier et remontèrent au soleil. Beregond amena Pippin à un endroit de l'extrémité est du grand rempart avancé, où les murs présentaient une embrasure avec un siège de pierre sous l'appui. Ils pouvaient observer de là le matin qui s'étendait sur le monde.

Terrible!

Non ça va, il faut pousser les gens à lire aussi.

Et c'est toujours mieux dans son contexte.



Edit:
Ca mérite un placement en post it

Cool : D
Merci Zelphy \o/

J'avais oublié un morceau (j'ai tenté d'éditer mon message mais c'est trop long)

La suite donc :

En Comté (Livre I Chap 1)

Citation :

«C'est un aimable gentil hobbit à la parole affable que M. Bilbon, comme je l'ai toujours dit», déclarait l'Ancien. Ce qui était l'exacte vérité: car Bilbon se montrait très poli à son égard, l'appelant «Maître Hamfast» et le consultant constamment sur la pousse des légumes en matière de «racines», et en particulier de pommes de terre, tout le voisinage (lui-même compris) le considérait comme l'autorité maîtresse.
[...]
«Des Elfes et des Dragons! que je lui dis. Mieux vaut pour toi et moi des choux et des pommes de terre. Ne va pas te mêler des affaires de ceux qui sont au-dessus de toi, ou tu vas aboutir à des ennuis trop gros pour toi, que je lui dis. Et je pourrais en dire autant à d'autres», ajouta t il, jetant un regard à l'étranger et au meunier.

On connaît le cram chez les hommes de Dale http://www.tolkiendil.com/doku.php?id=encyclo:divers:cram et le lembas chez les Elfes http://www.tolkiendil.com/doku.php?id=encyclo:divers:lembas .

Les Elfes de Gildor (Livre I Chap 3)

Citation :

Pippin se rappela peu de chose, par la suite, de la nourriture ou de la boisson, car il avait l’esprit accaparé par la lumière sur les visages des Elfes et le son de voix si variées et si belles qu'il avait l’impression de vivre un rêve éveillé. Mais il se souvint d'un pain qui surpassait en saveur une belle miche blanche pour un affamé, et de fruits aussi doux que dés baies sauvages et plus parfumés que les fruits cultivés des jardins, il vida une coupe remplie d'une boisson odorante, fraîche comme une source claire, dorée comme un après midi d'été.

Les Elfes de Gildor (Livre I Chap 4)

Citation :

Sam était assis sur l'herbe à l'orée du bois. Pippin, debout, étudiait le ciel et le temps. II n'y avait aucune trace des Elfes.
- Ils nous ont laissé des fruits, de la boisson et du pain, dit Pippin. Viens déjeuner. Le pain est presque aussi bon qu'hier soir. Je ne voulais pas t'en laisser, mais Sam a insisté.

En Lórien (Livre II Chap

Citation :

- Assez, assez! S’écrièrent les Elfes en riant. Vous avez déjà mangé de quoi affronter une longue journée de marche.
- Je croyais que ce n'était qu'une sorte de cram, tel que le font les hommes du Val pour leurs voyages dans le désert, dit le Nain.
- C'est bien cela, répondirent ils. Mais nous appelons cela du lembas ou pain de route, et c'est plus fortifiant que toute nourriture faite par les Hommes, et c'est plus agréable que le cram, de tous points de vue.
- Certes oui, dit Gimli. C'est même meilleur que les gâteaux de miel des Béornides, et ça c'est un grand éloge, car les Béornides sont les meilleurs boulangers que je connaisse, mais ils ne distribuent pas très volontiers leurs gâteaux aux voyageurs, de nos jours. Vous êtes des hôtes très prévenants!
- Nous ne vous invitons pas moins à épargner la nourriture, dirent-ils. Mangez en peu à la fois, et seulement selon les besoins. Car ces choses vous sont données pour servir quand tout le reste fera défaut. Les gâteaux garderont leur fraîcheur bien des jours, s'ils ne sont pas brisés et qu'on les laisse dans leur enveloppe de feuilles, comme nous les avons apportés. Un seul peut garder un voyageur sur pied pour une journée entière de dur labeur, fût il l'un des grands Hommes de Minas Tirith.

Les Uruks (d'Isengard et de Mordor) (Livre III Chapitre 3)

Citation :

Il [Pippin] resta là un moment, à lutter contre le désespoir. La tête lui tournait, mais il devina à la chaleur de son corps qu'on lui avait administré une nouvelle dose de la liqueur. Un Orque se pencha sur lui et lui lança du pain et un morceau de chair crue séchée. Il mangea avidement le pain gris et rassis, mais non la viande. Il était affamé, mais pas au point de manger de la chair jetée par un Orque, chair dont il n'osait conjecturer l'origine.

En Isengard (Livre III Chapitre 9)

Citation :

«J'ai allumé un peu de feu, dit Pippin. Cela nous ragaillardissait un peu dans les brouillards. Il n'y avait par-là que quelques fagots, et la plupart du bois que nous avons pu trouver était mouillé. Mais il y a un grand tirage dans la cheminée, elle paraît monter en colimaçon à travers le rocher, et elle n'a heureusement pas été bloquée. Un feu a son utilité. Je vais vous faire des rôties. Le pain est d'il y a trois ou quatre jours, je crains»
Aragorn et ses compagnons s'assirent à un bout de la longue table, et les hobbits disparurent par une des portes intérieures.
«La dépense est là-dedans, et au-dessus du niveau de l'inondation, heureusement», dit Pippin, comme ils revenaient chargés de plats, de bols, de tasses, de couteaux et de nourriture de diverses sortes.
«Et ce n'est pas la peine de faire fi de la provende, Maître Gimli, dit Merry. Ce ne sont pas des trucs d'Orques, mais de la nourriture d'homme, comme dit Sylvebarbe. Voulez vous du vin ou de la bière? Il y a un tonneau là-dedans très passable. Et voici du porc salé de première qualité. Ou je peux couper quelques tranches de lard et vous les faire griller, si vous voulez. Je regrette qu'il n'y ait pas de légumes verts: les livraisons ont été quelque peu interrompues ces derniers jours! Je ne puis rien vous offrir ensuite que du beurre et du miel pour votre pain. Etes vous satisfaits? »
«Certes oui, dit Gimli. Mon compte de griefs est fortement réduit»
Les trois furent bientôt tout occupés de leurs repas, et les deux hobbits s'attablèrent sans vergogne à un second service. «Nous devons tenir compagnie à nos hôtes», dirent ils.

Et enfin la synthèse :

Nourriture :

Comté :
lapin
du sel
pain
herbes
racines
patates/pommes de terre
navets
carottes
poisson frit
frites
oignons
brouet (Le brouet est un met composé d'ingrédients simples (comme de la viande de porcs, du sang, du sel...), se présentant sous forme semi-liquide. Il était consommé durant la période de la Grèce Antique. - source : Wikipedia) -> ça doit être le jus de cuisson en gros certainement vu qu'il en est fait mention lors de la cuisson du râgout de lapin
choux
baies sauvages
fruits cultivés
légumes verts

Tom Bombadil :
crème jaune
rayons de miel
pain blanc
beurre
lait
fromage
herbes vertes
baies mûres

Bree :
Bière
Soupe chaude
viandes froides
tarte de mûres
pains frais
tranches de beurre
demi frommage bien fait
-> nourriture simulaire à la Comté

Ithilien :
Vin doré pâle, frais et bouquté
pain beurré
viandes salées
fruits secs
bon fromage rouge

Minas Tirith :
Pain
Beurre
Fromage
Pommes
Bière

Elfes de Gildor :
pain meilleur qu'une belle miche blanche
fruits aussi doux que des baies sauvages et plus parfumés que des fruits cultivés des jardins
boisson

Les Hommes du Val :
Cram http://www.tolkiendil.com/doku.php?id=encyclo:divers:cram

Beornides :
Gâteaux de miel (les Beornides sont les meilleurs boulangers que connait Gimli, mais ils ne partagent pas facilement)

Lórien :
lembas ou pain de route plus fortifiant que la nourriture des hommes, reste frais pendant des jours tant qu'ils sont enveloppé de leur feuille (nourrit un grand homme pendant une journée de dur labeur) http://www.tolkiendil.com/doku.php?id=encyclo:divers:lembas

Uruks (Isengard ou Mordor ?) :
liqueur
pain gris
morceau de chair crue séchée

Trouvé en Isengard et décrit par Merry comme étant de la nourriture d'Homme (de Bree ?) :
Vin
Bière
Porc salé
Lard
Beurre
Miel

Equipements :

Sam :
un petit briquet fait d'un silex
casseroles peu profondes s'emboîtant l'une dans l'autre pouvant contenir assez d'eau pour un ragoût
une cuiller de bois
une court fourchette à deux dents
des brochettes
boîte de bois plate (contient du sel)
un couteau
gobelet
bols

Bree :
Pots de bière

Ithilien :
Couteaux et assiettes

Minas Tirith :
écuelles
gobelets de bois
panier en osier

En Isengard :
bols
tasses
couteaux


Autres :
Hobbits :
des pendules

Je me permet de faire une remarque au vu de vos excellentissimes travaux récents amis sourceurs: faudrai faire un ptit fascicule écrit, avec plein de sources se serait génial!

Est-ce que tu peux détailler un peu ton idée ? c'est un peu vague là

Qu'est ce qu'on bouffe mal (et peu) chez les Ggondoriens !

En fait l'optique serait de faire un fascicule concret, réel,en dur, en papier, en mabre, comme vous voulez, mais concret.

Donc imprimer via une imprimante de bureau reste encore le plus accessible pour chacun.

C'est toujours pratique le facicule de source quand on part au marché

(copier coller, et hop ^^)

Disons qu'il faudrait qu'on ait un maximum de source vérifiée, histoire de pas devoir réimprimer tous les dix jours :/
Là je suis pas sure de tout avoir.
J'ai fait des recherches, sur pain, pomme, fromage, fruit, et je sais plus quel mot, et non une lecture complète de l'oeuvre (je suis trop lente).

Waah, félicitations et merci Zelphalya, tu viens de résoudre l'équation: citations + synthèse = sourceur heureux

Grimbold

Ouah !!! Joli travail !!!
Par contre pour le Rohan....
De l'hydromel certes, mais après ??
Il me semble que chez les Saxons il existe des saucisses de cheval (je vous jure).

Simb va détester l’idée, par contre je peux vous dire que c'est excellent.

L'une des principales différences entre les Saxons et les Rohirrims ne résident-elles pas dans le fait que les uns utilisent beaucoup les chevaux à l'inverse des autres ?
Je doute que les Rohirrims mangent du cheval...

(oui je crois que c'est ça)

Pour mon idée il s'agirait de faire une sorte de "dictionnaire de la source" d'un coté rangés par peuples de l'autre par section (musique/boire et manger/vêtements etc) ça permettrai de vérifier une source vite et bien, et d'avoir des références fiables.

Evidemment ça demande aux sourceur un gros travail pour faire ce dico, on fera après éventuellement des erratum dans le futur!

Ne peut-on pas diviser le travail, untel se charge du boire, untel du manger, etc. ? Parce que là, ça fait beaucoup pour un seul...

Et sinon, pour la musique, par exemple, je ne crois pas qu'il y ait d'instruments qui soient spécifiques à un peuple...

On sait de source sûre que les Elfes de Mirkwood sont les rois du pipeau.

Pour l'histoire des Saxons hippophages, c'est innaplicable aux Rohirrim qui sont un peuple Cavalier !
Les Celtes, qui vénéraient les Chevaux, ne les mangeaient jamais et même à Alesia, alors qu'ils mourraient de faim, ils relacherent leurs destriers pour éviter à ces derniers de mourrir de subir le même sort qu'eux !
Tolkien dit que les Rohirrim préféraient les Chevaux à toute autre choses, alors impossible qu'ils les mangent !
L'applicabilité des Saxons aux Rohirrim ne peut se faire que pour certaines pieces d'équipements et d'organisation militaire ainsi que pour la langue !

Evidemment que les rohirrim ne mangent pas de cheval !! Mais on peut garder la saucisse (slurp). On peut y ajouter le fromage dur et la bière.

Parlant de boustifaille, dis-moi mon Roi, ils étaient bons les fromages de chêvres du Samain (dont personne n'a vu la couleur).

Je ne saurais te dire pour les fromages de chevre, je les ai en horreur !

Eorl-Eothain a écrit:

Je ne saurais te dire pour les fromages de chevre, je les ai en horreur !

Ah ben bravo, 12 bons fromages perdus corps et biens !!!

Citation :

L'applicabilité des Saxons aux Rohirrim ne peut se faire que pour certaines pieces d'équipements et d'organisation militaire ainsi que pour la langue !

Héhé peut etre pas !
Je me rapelle avoir vu un livre traitant de la nourriture et des festins chez les saxons...apparement c'était du cinq étoiles(par rapport au reste de l'europe) et surtout tres variés.Si j'arrive a le retrouver(surtout que je veux le lire) ,je prends des notes

Nerdanel a écrit:

C'est sourcé les Diots au vin blanc ?

Uh, uh, on va trouver moyen de sourcer ça, au HoME 14 s' il le faut !

déterrage de post!
Pour la viande séchée orc, j'ai trouvé de la viande de cheval séchée et salée appelée "charqui" au Chili.(ma compagne est Chilienne)
https://2img.net/r/ihimizer/img805/5294/gedc2106.jpg

http://fr.wikipedia.org/wiki/Charqui
J'en amènerais à Méduseld, pour ceux qui veulent gouter, hein Eorl !