L’horizon galopait vers les bornes barbares
De jours qui succombaient sous les assauts du temps,
Quand la plaine océane ondulait sous l’enfant
Aux cheveux cristallins, aux yeux gris et hagards.
Un clair hennissement déchirait son regard
Tout empreint d’amour tendre et sacré du Rohan,
Et ce passé glorieux qui coulait dans son sang
Tonnait dans les vallons aux cordes des cithares.
Le pays d’une voix profonde, mâle et fière
Exaltait la grandeur de ses vertus guerrières
Et de ses perfection enivrait sa mémoire.
L’enfant jouait, moqueur, au milieu des chevaux,
Un bâton à la main, ignorant des fléaux
Qu’un futur facétieux réservait à l’Histoire.
Grimbold, pour vous servir
[Nota : qu'on ne considère pas, à la lecture bête et superficielle de ce texte, que la gente chevaline ait aucunement revêtu pour moi de nouvelles apparences. C'est juste qu'à l'origine, le petit garçon était censé être Theoden (aux yeux gris, c'est sourcé ?
), et puis qu'il faut bien faire des concessions de temps à autre...
]